Roman Cazal, violoncelle, (CNSMDP Paris) et Vincent Martinet, piano (CNSMDP Paris)
Dimanche 28 septembre 2025, à 17 heures,
Eglise de Caupenne
Beethoven, sonate n°1. Piazzola Grand tango. Schedrin, Quadrille. Wagner, Romance
Roman Cazal a grandi avec la musique, notamment celle de son père, pianiste soliste. A l’âge de cinq ans, il je=e son dévolu sur le violoncelle, instrument qu’il ne lâchera plus. Il baigne d’abord dans le répertoire pour piano de son père, puis, à onze ans, plonge dans l’univers propre à son instrument. Son tout premier disque, ‘le Violoncelle du siècle’ de Rostropovitch, sera pour lui un choc fondateur.
Après le Conservatoire de Paris, Roman Cazal entre à la Hochschule Hanns Eisler de Berlin en 2019. Sa formation s’enrichit également de masterclasses avec des instrumentistes de référence tels que Jean- Guihen Queyras, Gustav Rivinius, Philippe Muller, Gary Hoffman, Henri Demarquette ou encore Frans Helmerson.
Baroque, classique, musique contemporaine (il a participé à la création d’un octuor de violoncelles de Philippe Hersant aux côtés de YoYo Ma et créé le concerto « Vers l’azur » d’Alain Louvier avec l’Orchestre symphonique du CRR de Paris) : son approche du répertoire se veut ouverte. Roman Cazal avoue toutefois une relation particulière avec la période romantique (Rachmaninov, Schubert, Chopin…). Un registre qui fait la part belle à l’expressivité de l’interprète, en totale adéquation avec sa conception de l’instrumentiste. « C’est à l’interprète d’apporter sa touche personnelle, son propre son, en étant en symbiose avec le propos et les intentions du compositeur, explique-t-il. Au final, il s’agit de toucher les gens. C’est ce qui m’anime. » Il s’attache pour cela à développer sa propre identité sonore, à l’instar de Daniil Shafran, autre violoncelliste russe qu’il admire pour son expression « totalement singulière », et qui a influencé sa conception du son.
A 30 ans, Roman Cazal a eu l’occasion de multiplier les rencontres sur scène avec de grands artistes (Yo Yo Ma, Svetlin Roussev, le Quatuor Talich, Ulf Wallin, Torleif Thedeen, Roman Spitzer…) et les concerts dans des festivals de classe internationale (Festival Pablo Casals, Festival Ravel, Musethica Festival, Festival de violoncelle de Beauvais, Violoncelles en Seine…). Il s’est produit en tant que violoncelle solo de l’Orchestre National de Bordeaux, l’Orchestre National de Cannes, l’Orchestre symphonique de Milan, le Verbier Festival Orchestra, dans des lieux prestigieux tels que la salle Pleyel, le théâtre des Champs-Elysées, le théâtre antique d’Orange ou la Villa Médicis de Rome.
Plus récemment, il a été contacté par le quatuor Ébène afin de remplacer leur violoncelliste dans la préparation d’un nouveau répertoire.
Depuis 2018, Roman Cazal a multiplié les prix (lauréat de la Tokyo Foundation, la Fondation de France, la Fondation Société Générale, et de l’Adami). En 2021, il a remporté la médaille d’or du concours international « Music and Stars », puis le 1er prix au concours international Gustav Mahler.
Roman Cazal va enregistrer un album autour de son propre arrangement de la Chaconne de Bach pour le label KNS Classical. Il joue depuis 2020 un violoncelle de 1840 de Sébastien Philippe Bernardel.
Fasciné dès ses premières gammes par le piano et ses possibilités infinies Vincent se laisse très vite guidé par sa passion naissante pour la musique, ce qui le mène tout d’abord au conservatoire de Toulouse où il obtient son DEM à l’unanimité et avec les félicitations du jury en piano, accompagnement et musique de chambre. En 2017, le voyage se poursuit à Paris après son admission au prestigieux CNSM dans la classe de Denis Pascal. Ses études sont couronnées d’un master de piano ainsi que d’une licence de musique de chambre, cursu qu’il a achevé cette année dans la classe de Claire Désert et Michel Moragues avec son ami clarinettiste Lilian Lefebvre à la clarinette. Il a en outre pu profiter des conseils de personnalités aussi éminentes que Jonathan Biss, Marie-Josèphe Jude, Christian Ivaldi, Jean-Frédéric Neuburger, le trio Wanderer, le quatuor Modigliani…pour ne citer qu’elles.
Sa jeune carrière est déjà jalonnée de plusieurs succès lors de concours internationaux. On peut par exemple citer les concours internationaux d’Ile de France et des Étoiles du Piano dont il est lauréat. C’est à l’occasion de ce dernier qu’il se voit remettre deux prix spéciaux : le prix de l’ESMD remis par Jean-Claude Casadesus ainsi que le prix de la revue Pianiste remis par Alexandre Sorel qui voit en Vincent un “passeur de lumière”. Il brille également dans les seconds concertos de Brahms et Chopin qui le font remporter respectivement les concours Roussel et Alain Marinaro. Nous avons pu l’entendre récemment au festival Chopin 2023 de Nohant dans un récital entièrement dédié à ce compositeur mais aussi au festival Radio France , ou lors de la tournée “Un été en France” aux côtés de Gautier Capuçon, au festival international de la Roque d’Anthéron aux côtés de son trio Montecristo aux Folles Journées de Nantes 2025… Très attaché à sa Toulouse natale, il revient toujours avec beaucoup de bonheur y jouer en récital ou explorer ces trésors que sont les concertos de Mozart en compagnie de l’orchestre Enharmonie.
Son album “De Paris à Prague” réalisé avec Lilian Lefebvre est paru en octobre 2024 chez le label Klarthe et est récompensé de 5 Diapasons par le magazine éponyme.
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