Maylis

Le sanctuaire de Maylis est dédié au culte de la Vierge Marie. On ne connaît pas son origine, mais l’ancienne église, qui date du XIVe siècle, atteste son existence séculaire. Le concert aura lieu dans l’église plus récente, édifiée entre 1860 et 1880, dont la dernière restauration date de 2016. Le sanctuaire abrite une communauté de moines bénédictins depuis 1946.

Mugron

Belvédère de la Chalosse, Mugron culmine à 106 mètres et offre un panorama exceptionnel sur la forêt des Landes au nord et sur les vallons de la Chalosse au Sud.

Mugron s’étend sur 16,5 km² et compte 1 496 habitants.

Village où il fait bon vivre, doté de nombreux commerces et services, d’un tissu associatif très important tant au niveau sportif que culturel, Mugron est une commune centre qui se développe et se transforme pour le bien être de ses administrés et des nombreux visiteurs qui s’arrêtent la visiter.

Caupenne

L’église Saint-Martin de Caupenne, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1970. Avec une abside romane et une décoration intérieure remarquable, cette église a été considérée comme l’un des joyaux de la Chalosse. L’église Saint-Martin a été agrandie et réorganisée au cours des siècles. Sa construction remonte au XIIe siècle. Son chevet est d’origine, ainsi que le berceau du chœur et les deux chapiteaux à feuillages qui sont à l’intérieur. La tour qui occupe actuellement la fonction de clocher a été construite au XIVe siècle. Trois contreforts, reliés par des arcades ogivales, viennent la renforcer à l’ouest.
De très nombreuses et importantes transformations sont intervenues au cours des siècles (15e, 17e,), témoins de l’évolution des styles architecturaux et aussi de la prospérité et du talent des artistes, étrangers et locaux.

Bélus

Bélus, Église ND de l’Assomption

Sise au cœur du petit village de Bélus, l’église Notre Dame de l’Assomption a vu ses premiers fondements érigés au 16e siècle. L’accès à l’enclos de l’église se fait par un escalier de huit marches abrité par un porche à quatre colonnes de pierre soutenant un toit à quatre pans. Ce type de porche est typique des églises rurales du sud des Landes (pays d’Orthe). Au milieu de ce porche, au sommet de l’escalier, deux massifs de maçonnerie servaient de piédroits à un portail dont les battants ont disparu. 

On entre dans l’église par un clocher massif accueillant les fonds baptismaux dans une annexe greffée sur sa façade méridionale. La nef à cinq travées de plan allongé est séparée de ses deux bas-côtés par une série d’arcades plein cintre sur colonnettes. Elle mène vers un choeur voûté d’ogives à six branches qui est flanqué de deux absidioles à trois pans abritant des chapelles. Soutenu par des contreforts, le chevet est réalisé en moyen appareil. 

D’après Mérimée, l’abside centrale date de la première moitié du 16ème siècle. Le clocher, le mur sud et la sacristie remontent au 17ème ou au 18ème siècle. Le bas-côté nord a été ajouté à une date indéterminée. Selon le même auteur, des réparations ont lieu entre 1842 et 1898. En outre, la nef, le transept et les deux absidioles auraient été complètement reconstruits en 1945.

construction remonte au XIIe siècle. Son chevet est d’origine, ainsi que le berceau du chœur et les deux chapiteaux à feuillages qui sont à l’intérieur. La tour qui occupe actuellement la fonction de clocher a été construite au XIVe siècle. Trois contreforts, reliés par des arcades ogivales, viennent la renforcer à l’ouest.
De très nombreuses et importantes transformations sont intervenuez au cours des siècles (15e, 17e,), témoins de l’évolution des styles architecturaux et assi de la prospérité et du talent des artistes, étrangers et locaux.

eglise de Montfort

Montfort en Chalosse

L’église est construite sur un plateau à 105 m d’altitude, sur le site Batsepé, vallée de St Pierre. Elle est du XIIème siècle, romane. La plus belle vue de Montfort. Elle a été construite par les prémontrés de Divielle. Riche congrégation de Chalosse. C’est une simple église composée d’ une nef centrale et une abside semi-circulaire romane

Au XIVème siècle une tour est ajoutée à la nef, elle servira de refuge aux habitants. La tour était cannelée. Nous pouvons observer encore des meurtrières. Les bas-côtés, style gothique, sont ajoutés au XVème et XVIème siècle par les chevaliers de Maltes.
Au XVIème siècle, l’église sera pillée et détruite pendant les guerres de religion.
Puis à partir du XVIIème siècle des modifications importantes ont lieu, dont l’adjonction de la sacristie.
Au XIXème l’intérieur est réaménagé, vitraux , peintures….
Cette église est un monument qui aura subi de nombreuses modifications tout au long de ce millénaire, ce qui en fait certainement son charme. Les visites nous permettent de découvrir, en autre,  l’art gothique et l’art roman.

Laurède

Une restauration récente vient de rendre tout son éclat au chœur liturgique de l’église Saint-Jacques de Laurède. Ce bourg de taille modeste a en effet le privilège de posséder l’un des joyaux de l’art baroque d’Aquitaine : l’ensemble formé par le maître-autel de marbres polychromes, son baldaquin en marbre du Languedoc et les architectures feintes de stuc qui forment l’enveloppe du lieu liturgique. Cet ouvrage résulte du travail de deux artistes lombards, natifs des bords du lac de Lugano, les frères Jacques-Antoine et Bernard-Virgile Mazzetti, réalisé entre 1769 et 1775 sur la commande d’un prêtre fortuné et esthète, Guy-Thomas Planter, recteur de cette paroisse. D’abord installés à Avignon, ils furent attirés dans le sud-ouest par un chanoine avignonnais promu évêque de Dax, Monseigneur Louis-Marie Suarez d’Aulan, fixant en Chalosse et dans le pays de Marsan une partie de leur activité, et y produisant une quinzaine au moins de beaux ouvrages de marbre, surtout pour la clientèle ecclésiastique.

Pour réaliser cet ensemble, fut détruit l’ancien chœur de style gothique -de la fin du XVIe siècle- pour être recréé dans le goût moderne avec voûte en anse de panier en lieu et place place des voûtes d’ogives d’origine, détestées en ce temps là. Toute une architecture simulée en stuc, forme le revêtement intérieur de ce chœur nouveau donnant l’illusion, tel un décor de théâtre, d’un temple splendide avec échappées sur un ciel peint parcouru de nuages. La couleur claire du ciel et la dominante du stuc blanc donnent à l’ensemble cette note heureuse et enjouée caractéristique de l’art des praticiens lombards. A l’intérieur de cet écrin, le style du mobilier de marbre perpétue le goût des grands modèles lancés un siècle en amont dans l’environnement du Bernin : le baldaquin avec son amortissement en volutes, les anges adorateurs sculptés en marbre de Carrare, les courbures du tombeau d’autel, les palmes de marbre du tabernacle, les ornements en cartouches : tout vient de la Rome des grandes années du style baroque.

Mais ce grand style jette ici ses derniers feux : les deux autels des collatéraux, créés un peu plus tard par les mêmes artistes obéissent déjà au goût néoclassique, plus rigide et dépouillé. L’ouvrage est d’ailleurs demeuré inachevé : les autels des collatéraux n’ont jamais reçu leurs tabernacles et leurs retables sont restés vides : la Révolution est sûrement responsable de cet inachèvement, comme elle fut responsable aussi de la fuite de l’abbé Planter, curé réfractaire, parti en exil en Espagne et mort là-bas peu après. La restauration a permis de retrouver toutes les traces d’hésitation des artistes en cours d’ouvrage, témoignant, au départ, d’un projet assez sobre, le principe des revêtements de stuc et des architectures feintes n’étant intervenu qu’en cours de chantier.

Hagetmau

Église Sainte Marie Madeleine : le centre de l’édifice est cerné aux angles de quatre colonnes de marbre formant dais. C’est là que se trouvait le tombeau de Saint-Girons, objet de culte et de vénération de nombreux pèlerins. Des éléments de pierre viennent compléter ces fûts de marbre pour soutenir des chapiteaux richement sculptés, eux-mêmes portant une voûte à croisée d’ogives. La base des colonnes porte divers éléments décoratifs, boules, etc. Tout autour de la crypte court un banc de pierre d’environ 50 cm de haut, servant de lieu de méditation, de prière ou de repos aux pèlerins. Le banc sert également de base à dix colonnes de pierres engagées dans le mur de l’édifice et surmontées de chapiteaux. On notera dans le pan central du chevet l’existence d’un enfeu. L’ensemble est éclairé par quatre ouvertures étroites, trois en plein cintre à faible ébrasement intérieur (une au chevet, deux sur le mur de droite) alors que celle du mur de gauche, étroite et haute s’apparente à une meurtrière. C’est le décor sculpté des chapiteaux (classés aux monuments historiques) qui retient surtout l’attention dans la crypte. D’après l’iconographie des corbeilles, ils peuvent être classés en trois groupes : un premier groupe de chapiteaux à feuillages (de type corinthien), un deuxième groupe d’interprétations bestiaires (courant dans l’art roman), un troisième groupe de chapiteaux historiés à personnages. Ces oeuvres présentent une diversité assez remarquable, non seulement dans les thèmes, mais aussi dans le style. La crypte est située sur le chemin de Saint-Jacques qui, venant d’Audignon, traverse Horsarrieu, Saint-Girons, Hagetmau, Momuy, Labastide-Chalosse pour rejoindre Argelos par le pont de la Haderne.

Extérieur de la crypte Saint Girons à Hagetmau
Intérieur de la crypte Saint Girons à Hagetmau

Horsarrieu

Le bourg, étape sur la voie limousine du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, comportait à l’origine sur la route d’Hagetmau une commanderie (couvent renfermant un hôpital pour les pèlerins et les pauvres) et un hôpital. C’était un gîte d’étape des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’était au bord du « Chemin de l’Espitaou », à l’entrée de ce que furent jadis la commanderie et l’hôpital que se trouvait le fameux calvaire monolithe d’Horsarrieu. Cette énigmatique croix de quatre-vingt-cinq centimètres de haut figurant un Christ primitif est considéré comme le plus ancien calvaire des Landes. Il fut déplacé d’une centaine de mètres vers Horsarrieu lors du remembrement de 1973.

Poyanne

LE CHATEAU
La bâtisse actuelle résulte de plusieurs siècles d’évolutions, liées à la progression de la fortune des seigneurs de Poyanne.
Les archives anglaises font état de l’existence d’une maison forte qui, au 16ème siècle, a dû se transformer en un pavillon plus confortable qui occupait l’emplacement du pavillon Est actuel.
De 1624 à 1625, Bernard de Poyanne a demandé à Gratien de Lerm, architecte formé à Cadillac chez le duc d’Epernon de construire les deux pavillons suivants à partir du pavillon est dont l’apparence extérieure sera adaptée à l’ensemble.
Mais il faudra attendre les années 1770 pour que Léonard, le dernier marquis fasse édifier les deux pavillons ouest qui donnent au château toute sa symétrie et son caractère.
C’est le pavillon est qui conserve les pièces les plus remarquables, en particulier la salle des assemblées avec de magnifiques plafonds, son parquet « Versailles », ses boiseries…

L’EGLISE
Elle a été construite au 19è siècle sur l’emplacement de la chapelle castrale qui était devenue église paroissiale au début du 18ème siècle. On peut remarquer le chemin de Croix, œuvre de Marie Baranger en 1948/1949 et les toiles laissées par les Jésuites qui séjournaient au château de 1869 à 1889. Situées de part et d’autre de la nef, elles représentent les compagnons d’Ignace de Loyola.
On peut aussi voir un tableau émouvant de Hoffman peint en 1921 représentant un soldat de la guerre de 14/18 soutenu par le Christ.

Façade de l'Eglise Saint Barthélémy de Poyanne

Gaujacq

Chef d’œuvre insolite du XVIIème siècle construit sur un site gallo-romain, demeure des Sourdis en Gascogne , au cœur de la Chalosse, bâti sans élévation au dessus du confluent des Luys de France et de Béarn, le château de Gaujacq a remplacé le château du Moyen-Âge rasé au moment de la Fronde. Il jouit d’une vue à 360° face aux Pyrénées, du pays de Foix à l’Espagne et étale tout autour d’un jardin intérieur et d’une galerie à l’italienne, tout le logement d’un grand seigneur du XVIIème. L’harmonie de ses appartements meublés et habités, le charme incomparable de sa cour inspirée du Grand Trianon de Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) en font un lieu privilégié pour des manifestations musicales, dans les salons et dans la cour, pour des visites guidées, des réceptions, des expositions.

La famille, dans la même mouvance depuis 44 générations vous accueillera personnellement dans ce lieu pour vous en faire partager la magie.

Philippe et Solange Casedevant